Offrez à vos équipes un séminaire original, entre patrimoine historique et vie nocturne, un climat méditerranéen, des musées à foison, des quartiers branchés… Malgré les vieilles pierres qui l’ont rendue célèbre, Athènes est tout sauf une ville morte. Pour accueillir les JO de 2004, la ville s’est lancée dans un vaste chantier durant lequel elle s’est littéralement transformée. Nouvelles lignes de métro et de tramway, création d’un vaste plateau piéton permettant de passer d’un site à un autre… Le résultat a stupéfié jusqu’aux plus sceptiques. Aujourd’hui, on flâne avec bonheur entre les sites archéologiques de la ville. Vous devez découvrir Athènes, à la fois berceau de la civilisation occidentale et byzantine, aller à la rencontre de ses habitants, fréquenter ses cafés, ses restaurants, ses tavernes, ses marchés, là ou l’âme grecque se révèle dans toute sa générosité.
1. Grimpez les marches de l'Acropole
et déambuler au milieu des vestiges de la légendaire colline, dont le célébrissime Parthénon.
La colline de l’Acropole compte parmi les sites les plus visités du monde. Situé dans le centre d’Athènes, le célébrissime Rocher sacré domine majestueusement l’Agora. Ce n’était au départ que la forteresse d’un seigneur local, avant que l’on décide de la consacrer au culte de la déesse Athéna. Parmi les joyaux de marbre de la colline, le Parthénon bien sûr. Il a fallu une dizaine d’année pour le construire : 20.000 blocs de marbre du mont Pentélique ont été nécessaires. Sa renommée vient aussi de sa grande richesse sculpturale. Pourtant, on n’a conservé qu’une petit partie de la magnifique frise de style ionique qui était longue de 160 mètres (vous devrez partir en séminaire à Londres, au British Museum, pour voir la plus grande partie de ce qui a été conservé).
2. Flânez dans les rues du pittoresque quartier de Plaka
l’endroit le plus animé d’Athènes.
Visite presque obligatoire, le soir de préférence ou alors le matin. Mais ne croyez surtout pas que c’est le petit coin ultra-typique “où l’on voit vraiment vivre les Athéniens”. Cela dit, Plaka est encore, par endroits, ce petit village planté comme ci comme ça. Chaque époque a apporté ses fantaisies de pierre et de brique, sans trop se soucier de conformité. Chaque provincial, chaque émigré a apporté ses goûts, son architecture. Une expérience culturelle unique à faire vivre à vos équipes.
3. Admirez le plus beau coucher de soleil sur Athènes
en montant sur la colline du monument Philopappou.
À 147 mètres d’altitude, cette colline offre en effet une vue panoramique et permet de découvrir une bonne partie de l’Attique, jusqu’au Pirée, sans parler de la vue qu’elle offre sur l’Acropole. Vers l’ouest, on peut admirer le théâtre de Philopappos, où ont lieu des spectacles de danses folkloriques en été.
4. Visiter le musée de l’Acropole
moment fort d’un séminaire à Athènes, et une visite indispensable pour comprendre le site.
Dessiné par l’architecte franco-suisse Bernard Tschumi et son collègue grec Michel Photiadis, c’est un trapèze de verre de 25.000 m², dont une salle de 3.200 m² consacrée au seul Parthénon. Peut-être surdimensionnée (en tout cas tant que les fameuses frises du Parthénon réclamées au British Museum ne quittent pas l’Angleterre pour rentrer au bercail), ce musée des superlatifs aura coûté 130 millions d’euros. Spacieux, moderne, il présente une concentration remarquable de chefs-d’oeuvre.
5. Découvrir une richesse artistique de plus de 2 000 années d'hellénisme
au musée archéologique national d'Athènes.
Impossible, évidemment, de donner une vision exhaustive des richesses de ce musée (près de 12.000 pièces exposées). Entre autres merveilles, les trésors mycéniens dont le célèbre masque d’Agamemnon. Les salles sont consacrées aux périodes néolithiques (découvertes faites dans la région de Volos, notamment) et à la civilisation cycladique (notamment avec les découvertes faites à Phylakopi, sur l’île de Milos ou à Chalandriani sur l’île de Syros), ainsi qu’à la sculpture (monumentale) du VIIIe au VIe s av. J.C.
6. Avaler sur le pouce de délicieux mezze
dans le quartier de Psiri.
Psiri, un ancien quartier d’artisans, est devenu en quelques années un des endroits les plus fréquentés d’Athènes pour ses restos, presque tous des mézédopolia et des ouzéria. On les comptes par dizaines. Ces restos ne sont pas forcément plus chers que ceux de Plaka, et ils offrent souvent des plats plus originaux. Vous y dégusterez calamars grillés, purée de fèves, anchois, pommes de terre au yaourt, ou encore une lebaneziki, onctueuse salade de tomate et fromage mélangés, un petit délice ! De plus, leurs décors rivalisent d’imagination : vos collaborateurs se croiront parfois dans un parc d’attractions.
7. S’engouffrer dans les halles d’Athènes
avec leurs incroyables étals de viande et de poisson, elles révèlent la Grèce populaire, animée et commerçante.
Les halles d’Athènes vivent comme au temps de celles de Paris avant qu’elles n’émigrent à Rungis. Sous une gigantesque construction s’étendent la halle au poisson et la halle à la viande : un étalage fellinien très pittoresque. Les centaines d’ampoules électriques accentuent le côté féérique. Y aller le matin pour l’ambiance, quand les clients crient et que les commerçants s’invectivent. Les artisans et commerçants du coin y travaillent, y habitent et… y mangent ! On y trouve quelques restos vraiment populaires, où les seuls étrangers qui s’y aventurent sont ceux qui ont les mêmes lectures que vous. Une expérience unique à faire vivre à vos collaborateurs.
8. Voir un spectacle de danses traditionnelles
au théâtre Dora Stratou.
C’est un spectacle de qualité, où les danses grecques sont fidèlement exécutées par une troupe de 75 danseurs et musiciens. Depuis 1953, l’association a pour but de préserver le patrimoine chorégraphique de la Grèce : elle a patiemment reconstitué les costumes que portaient il y a encore une cinquantaine d’années les insulaires, lors des cérémonies de mariage ou des fêtes. Les parures avaient alors une signification à la fois sociale et culturelle. Chaque détail d’une broderie ou d’un corsage pouvait indiquer le lieu d’origine de la jeune femme, si elle était mariée, quel était le métier du mari, si elle avait des enfants… La compagnie possède ainsi 2.500 costumes et parures que vous pourrez admirer en compagnie de vos collaborateurs durant une visite guidée du vestiaire. Une institution unique en Europe, qui propose également des cours et ateliers de danse. Une activité team building à Athènes à ne pas rater pour comprendre la culture grecque.
9. Se faire confectionner une paire de sandales
chez Stavros Melissinos.
Stavros a confectionné des sandales pour la veuve d’Onassis, Georges Bush (père) et les Beatles ! Et, plus près de nous, pour les prêtresses d’Apollon pendant les J.O. de 2004, lors de la reconstitution des jeux antiques à Olympie. Aujourd’hui, Pandélis, le fils, a reprise la tradition et se fera un plaisir de confectionner une paire de sandales unique et sur mesure, rien que pour vous.
10. Faire comme les Athéniens
et passer des heures à siroter un café frappé en terrasse.
Il faut absolument goûter à ce café glacé, bien rafraîchissant, que l’on appelle “frappé”. C’est excellent. Comme le café grec, on le commande très sucré (glyko), moyennant sucré (métrio), sec (skéto) ou avec du lait (mé gala). Le freddoccino ou le frapuccino, ces dernières années, concurrencent fortement le frappé.
11. Déguster un ouzo
sans se soucier du temps qui passe.
L’ouzo, sans lequel on n’imagine pas la Grèce, n’est pas une boisson bien ancienne, puisqu’on l’a “inventé” à la fin du XIXe s seulement. Le mot qui le désigne n’est pas d’origine grecque, mais italienne : à l’époque, sur les caisses de produits destinés à l’exportation, on écrivait “uso…” (à l’usage de…) suivi du nom de la ville d’expédition. Le nouveau breuvage aurait été ainsi baptisé et écrit à la grecque. C’est le pastis local, pour aller vite. On l’obtient à partir de marc aromatisé à l’anis. On le sert au verre ou en petite bouteille (karafaki), accompagné de mezze. Ne pas confondre avec le tsipouro, qui s’apparente au raki crétois ou à la grappa italienne, c’est-à-dire une eau-de-vie de raisin non anisée.
12. Passer une nuit blanche à Gazi
le quartier de l’ancienne usine à gaz, haut lieu des nuits de la jeunesse branchée athénienne.
Entre des murs couverts de graffitis et un faux air de friche industrielle, le quartier de l’ancienne usine à gaz s’est transformé en haut lieu de la branchitude athénienne, à l’occasion de la reconversion de l’usine en lieu culturel (rebaptisée Technopolis). Il faut dire que le site à de l’allure. Hautes cheminées et hangars de brique accueillent des expose et la cour des spectacles. Derrière, concentrés autour de la station de métro Kéramikos, restos et bars presque mimétiques se répartissent le terrain de façon exemplaire. Belle rangée de bars-clubs aux cheveux bien laqués, bercés d’électro-lounge-afro-beat-lachin distillé par des DJs pardois juchés sur des toits-terrasses reconvertis en dancefloors, comme au Tramp ou au Hive. Bref, Gazi rythmera vos nuits durant votre séminaire à Athènes.
13. Écouter du rébétiko, le fameux
un passage obligé lorsqu’on est à Athènes.
Né en Asie Mineure, le rébétiko est arrivé en Grèce avec les réfugiés de Smyrne, après 1922, même s’il existait déjà aussi au Pirée. Dans sa forme originelle, très populaire, c’est typiquement une musique pour raconter de courtes histoires et exprimer des sentiments. Les premières chansons étaient souvent une manière satirique de relater les histoires tristes tirées de la vie des chanteurs, d’où l’appellation de “blues grec”. Nous vous emmènerons découvrir ce style de musique dans l’un des lieux les plus célèbres du rébétiko, le temps d’un diner spectacle, pour votre séminaire à Athènes.